CONDUCTOR est une performance qui explore l’interaction entre poésie et musique. Le projet interroge le geste spontané du poète et celui du musicien improvisateur. La performance, entièrement improvisée, est un voyage au coeur d'une vallée.
L’impulsion d’un poème écrit en temps réel se transforme en une partition d’improvisation musicale grâce une analyse informatique du poème, donnant ainsi naissance à une symbiose poétique et musicale inédite.
La performance se fait alors poème musical.
Chaque performance, alors unique, propose une nouvelle exploration d'un personnage énigmatique, Alvaro, dont l'histoire se mêle à l'écologie d'une vallée montagneuse.
Le dispositif CONDUCTOR se fonde sur l'invention d’un langage graphique conçu pour la scène. Une grammaire sous forme d’un poème visuel
en aquarelle est proposée aux musiciens. Elle se meut en fonction des vers en rédaction.
Texte et programmation • Ferdinand Campos
Musique :
      Volet I • Filippo Fabbri et Francesco Russo
      Volet II • Émile Rameau et Corentin Sabatier
Graphisme • Ferdinand Campos et Thomas Zaderatzky
Scénographie • Diane-Line Farré
Accompagnement artistique • Léo Chédin
Captation • Lucas Bessière
*
Le Volet II de CONDUCTOR est consacré aux structures rythmiques.
Ces nouvelles interactions permettent l’avènement de poésies et gestes textuels nouveaux.
Le développement du dispositif reprend pour approfondir les dynamiques du langage visuel.
Crédits : Christoph de Barry / Hans Lucas
« CHAPITRE 4 - NAPPE CLAIRE
Doucement Alvaro remonte,
Comme un rien l'attend,
Il ne sait pas tout à fait encore
Le brouillard entêtant »
Le Volet I de CONDUCTOR fut consacré aux premières
expérimentations,
à l'approfondissement du dispositif et à la
stabilisation des dynamiques visuelles.
L’interaction se caractérise par des structures sonores ambient et des textures minérales.
Crédits : Nestor Laborier
CONDUCTOR a reçu le soutien du Château Éphémère,
de la Scène de Recherche (ENS Paris-Saclay),
et de l'IUT de Cachan (Univ. Paris-Saclay).
Thomas Zaderatzky, Lucas Bessière, Nestor Laborier, Le Studio national du Fresnoy, l’IUT de Cachan, la Scène de Recherche et GAIN Scenography.
Crédits : Diane-Line Farré